Depuis la loi de 2013 ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de même sexe, plusieurs centaines de familles homoparentales ont tenté l'aventure de l'adoption. Toutes sont passés par l'évaluation et l'obtention du fameux agrément, délivré par le service spécialisé de leur département. Selon nos sources (adhérent.e.s, partenaires, départements, etc.) et nos observations régulières, plus de 300 (couples et célibataires homosexuels) ont finalement acceuilli un ou des enfant·s né·s à l'étranger ou une pupille de l'État (enfant né France). C'est peu au rergard du nombre d'enfants à adopter chaque année mais c'est un constat de la possibilité de ce projet.
L'adoption d'un enfant est donc possible aujourd'hui en France et à l'étranger pour des couples de même sexe (et des célibataires LGBT+). La prise en compte des familles homoparentales et monoparentales par les profesionnel·le·s s'améliore, grâce notamment au travail de l'APGL au niveau national et dans les départements. Toutefois, le contexte de l'adoption tant en France qu'à l'étranger tend à décourager les candidats. Les chiffres globaux présentés ci-dessous l'explique en partie.
Selon l'observatiore national de la protection de l'enfance (ONPE), au 31 décembre 2022, 984 pupilles de l’État étaient confiés en vue d’adoption (en hausse).
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