Parentalité trans
Trop souvent encore, on pense que les personnes trans ne peuvent pas être ou devenir parents. A tort, car parentalité et transidentité ne s’excluent pas du tout.
En réalité, bien qu’elles n’aient pas eu beaucoup de visibilité au sein des familles LGBT, les familles avec des personnes trans existent depuis longtemps.
Les formes de parentalités trans sont multiples, aussi diverses que les parcours des personnes trans et de leurs proches. Des parcours semés d’embuches, certes, sur le plan administratif, juridique et judiciaire, mais qui n’empêchent pas de créer chaque jour de nouvelles familles aimantes et épanouissantes pour les enfants, par-delà le modèle traditionnel.
La reconnaissance des parents trans en France n’est pas à ce jour tout à fait acquise, même si des progrès notables ont été accomplis depuis les années 2010, avec notamment la loi de 2016 qui a permis le changement d’état civil (prénom et sexe) sans passer par une stérilisation contrainte des personnes trans. Pourtant, si l’Etat admet de facto l’existence des parentalités trans, le législateur continue de laisser de nombreux vides juridiques qui exposent les familles à des discriminations, comme c’est le cas avec la révision des lois de bioéthique, qui ont exclu les personnes trans de l’accès à la PMA.
Selon que l’on ait conçu ses enfants avant ou après la transition de genre, les parents trans, leurs conjoint.es et leurs enfants sont exposés à des formes de discriminations diverses qui nécessitent parfois un accompagnement juridique, mais surtout une évolution du regard de la société.
Depuis 2016, l’APGL soutient activement les familles de parents trans.
Les adhérent.e.s de l'association trouveront des informations plus précises sur les différents projets parentaux, dont les parentalités trans, sous la rubrique Les parentalités dans l'espace intranet.