A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes ce mardi 8 mars 2022, l’APGL fait le constat que le chemin vers les droits égaux de toutes les femmes cis et trans est encore trop long et que les quelques avancées majeures obtenues cette dernière année sont insuffisantes au regard des besoins réels.
Pire encore, la situation mondiale actuelle envers les droits des femmes est alarmante:
- être femme en Afghanistan en 2022 : en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ces femmes à qui le temps avait permis d'obtenir quelque droit, ont vu réduire à néant l'exercice de leurs droits : elles ne peuvent plus ni étudier librement et craignent d'être forcées au mariage ; certaines - beaucoup - ont peur pour leur vie.
- discriminations sociales et légales, et dans le monde professionnel, à l'égard des femmes trans ou cis : rupture d'égalité entre hommes et femmes dans la Société.
- droit à l' avortement "à la carte" aux États Unis, voire anéanti en fonction de la décision de la Cour Suprême à venir : un très large retour en arrière du droit fondamental à disposer de son corps.
Enfin l’APGL honore le courage de toutes ces femmes ukrainiennes, ainsi que de toutes ces femmes dans les territoires en guerre, pour continuer à défendre la liberté et protéger leurs familles.
L’APGL rend hommage aujourd’hui à toutes les femmes, et sera attentive aux déclarations et actions menées par le gouvernement et aux propositions des candidat.e.s à la prochaine élection présidentielle. Pour la tranquillité de nos familles et celles de nos enfants. Pour le droit à vivre dans le respect et non dans la souffrance. Aucun recul, aucune concession ne peuvent etre acceptées!