L’UNAF, pilier historique de la représentation des familles en France, doit évoluer pour mieux refléter la diversité des associations familiales et la diversité des réalités familiales d’aujourd’hui.
À ce titre, nous portons plusieurs revendications essentielles :
- Les modalités de vote en assemblée générale doivent faire l’objet d’une refonte notamment en incluant le droit de vote des mouvements.
- Il est impensable que des célibataires et des concubins sans enfants, engagés dans nos mouvements, ne puissent pas siéger en conseil d’administration de l’UNAF et des UDAF. En conséquence nous demandons la mise à jour de l’article 10 des statuts types des UDAF et des statuts de l’UNAF.
- L’évolution du Code de l’Action Sociale et des Familles sur la définition de la famille : les réalités familiales ont évolué, et le cadre juridique doit s’adapter pour prendre en compte toutes les formes de famille à égalité, et donc reconnaitre les concubins sans enfants et les célibataires au regard notamment des obligations d’alimentaires visées par le Code Civil.
Nous souhaitons également lancer le débat sur le vote familial au sein de l’UNAF et des UDAF.
Enfin, les mouvements familiaux précités s’engagent à œuvrer en commun pour ces objectifs et appellent l’ensemble des acteurs concernés à s’engager dans ces réformes nécessaires afin que l’UNAF et les UDAF puissent pleinement jouer leurs rôles de représentation de toutes les familles.
Les mouvements — CNAFAL, CSF, UFAL et APGL — et leurs représentants à l’UNAF