A l’invitation de Pierre Karleskind – eurodéputé français, l’un de ses vices présidents- le 10 novembre 2022, l’APGL représentée par dominique Boren, co-président, participait à la célébration des 25 ans de l’INTERGROUP LGBT du Parlement Européen.
L’INTERGROUP est le premier groupe trans nationalité et trans partisan créé au sein du Parlement européen qui regroupe aujourd’hui plus de 150 parlementaires, ce qui en fait le plus important de tous les autres intergroupes, venant des groupes parlementaires EEP, S&D, Renew Europe, Green/EFA, the LEFT ; sans surprise aucun des membres des partis d’extrême droite ou ultra conservateur n’y figure.
Depuis sa création, il joue un rôle prépondérant dans l’avancée des droits des personnes LGBT ressortissant-e-s d’un des pays membres ou résident-e-s au sien de l’un de ces pays, dans le cadre des travaux du Parlement européen et veille notamment à dénoncer ou s’opposer à toute tentative législative anti-LGBT initiée par les membres les plus conservateurs du Parlement et il se pose comme un interlocuteur incontournable dans son soutien, pour les organisations nationales et internationales LGBT+, leur permettant de faire entendre leurs revendications au sien même de la démocratie européenne et en accompagnant ses organisations dans leurs revendications ou actions comme participer à des Marches des Fiertés dans les pays les plus opposés.
Enfin, il agit pour dénoncer les discriminations et autres atteintes à leur droits, de tous ceux et toutes celles des personnes LGBT qui au sien de l’Union ou d’un de ses pays membres sont victimes de LGBTPhobies systémiques légales, tolérées, entretenues ou non dénoncées par les états ou autorités publiques des pays concernés ; comme par exemple, avec la campagne lancée à son initiative pour appeler à prendre des sanctions contre les autorités des régions ou collectivités locales en Pologne qui se déclaraient LGBT FREE ZONE.
L’INTERGROUP est un fidèle soutien de la cause des familles homoparentales en Europe et un interlocuteur attentif du NEFLA et des familles victimes des législations ubuesques et discriminantes comme pour le cas de BEBE SARA, une petite fille de 2 ans qui est à ce jour toujours sans nationalité et sans reconnaissance légale en Bulgarie (pays de nationalité d’une des mères) à raison du caractère homoparentale de sa famille malgré une décision de la Cour de Justice Européenne.
LGBTQI Freezone Pierre Karlesking
Roberta Metsola Hélène Dalli