
Mon cœur bouleversé
L’éditeur indique : Léo, le grand frère de P’tit Marcel, le héros de « Tout contre Léo », est mort et enterré. Mort du sida depuis trois ans. Enterré sous une pierre décorée d’une colombe ridicule. Et, depuis, Marcel a l’impression que sa famille fait semblant de vivre. Pourtant : « Tu vas les remuer, balancer de la vie plein la baraque. Tu vas les forcer à se bouger. Tu les laisseras pas s’abattre, hein ? » avait ordonné Léo en annonçant sa fin prochaine à P’tit Marcel. Marcel se sent investi d’une mission, d’un destin. Il écrit des poèmes et des phrases définitives, comme « Ma vie de fils touche à sa fin. » Mais ce qu’il faut faire, concrètement, pour que le monde cesse d’être nul, il n’en a pas idée. Et contre toute attente, c’est sa mère, qui la première, va obéir au voeu de Léo, à sa façon. A sa façon dévastatrice, enthousiasmante et capable de réveiller les passions de tous les siens.